9 de Novembro, 2010: Café Philo - INCONSCIENTE

Café Philo

café philo
debate
9 de  Novembro às 21h00
CAFÉ PHILO
O debate é animado por Jean-Yves Mercury e Dominique Mortiaux.
Este mês vamos falar do "Inconsciente"
Entrada Livre
Le prochain café philo du 9 novembre à 21h, à l’institut franco-portugais aura pour thème : l’inconscient. Que chacun se le dise, depuis la révolution freudienne, il convient de constater que la conscience n’est pas, plus, si tant est qu’elle l’a été, maîtresse de sa propre maison. Voilà un rude coup porté aux prétentions de la philosophie et à la toute puissance de clarté de la raison et de la conscience. Mais depuis l’avènement de la psychanalyse et de la théorie freudienne de l’inconscient, d’autres perspectives ont été mises en avant, notamment à cause des découvertes de la neurobiologie. Si chacun a présente en mémoire l’image du psychanalyste, de son divan, de sa lumière tamisée et de sa fameuse question : « Et votre mère, dans tout cela ? », il n’en reste pas moins que l’inconscient fait problème.
Commençons par essayer d’en proposer une définition, la plus « claire » possible. Nous le savons, S.Freud, a élaboré deux topiques, dont nous ne retiendrons, pour aller plus vite, que la seconde, élaborée en 1929, et qui décrit le psychisme humain comme une réalité constituée de 3 instances, le ça, le moi et le surmoi. Ces 3 instances sont dans un rapport dynamique et le ça (ou inconscient) constitue le pôle pulsionnel de la personnalité. Ses contenus sont à la fois « héréditaires » donc innés et « instinctifs » et socio-culturels, dans la mesure où chacun a une histoire psycho-affective propre qui le singularise en individu. Autant dire que nous percevons d’emblée la complexité du psychisme humain et les rapports conflictuels qui peuvent en découler. En effet, le ça est essentiellement constitué de la libido, c’est-à-dire de l’ensemble de l’énergie sexuelle dont le but majeur serait d’assouvir le principe du plaisir ainsi que de désirs inconscients. C’est dire que le moi conscient a pour tâche de tenir compte du principe de réalité, tout comme des injonctions du surmoi, c’est-à-dire des règles morales que nous avons plus ou moins intériorisées et qui jouent un rôle de censure. Mais si le ça constitue bien le fond obscur de la vie psychique, tout notre savoir est, quant à lui, lié à la conscience. Autant dire que nous ne pouvons connaître l’inconscient qu’en le rendant conscient. Mais est-ce réellement possible ? Tel est bien le pari de la cure psychanalytique, permettre à chacun, par la médiation du miroir de l’analyste, de prendre conscience des contenus inconscients qui sont à l'oeuvre au sein même de notre intériorité psychique. Telle est aussi la règle des associations libres, de l’interprétation des rêves, des lapsus et autres actes manqués dont le sens, a priori manquant ou si obscur, pourrait néanmoins être démêlé…Autant dire qu’en psychanalyse, tout reste affaire d’interprétation plus que de connaissance objective. Nous sommes bien au cœur d’une herméneutique.
Pourtant nombre de questions persistent et n’en finissent pas de nous hérisser de leurs points d’interrogation. Quelle est vraiment l’importance de l’inconscient dans notre vie psychique ? Avons-nous la possibilité d’en cerner le sens ? Sommes-nous des êtres conscients de quelques facettes de nous-mêmes ? Sommes-nous des étrangers pour nous-mêmes ? Si oui, l’injonction socratique du « connais toi toi-même » est-elle réalisable ? Ce que nous faisons n’est-il que ce que nous décidons ? Sommes-nous malades de nous-mêmes ou de certains autres ? Pouvons-nous aller mieux ? La psychanalyse n’est-elle pas une cure de « riches » ? A-t-elle jamais servi à guérir ? L’inconscient pourrait-il être un mythe ?  Pourrait-il être une « escroquerie » intellectuelle ? Vous le sentez bien, questions il y a et les divans ne sont peut-être pas la panacée…"

Institut Franco-Portugais - Av. Luís Bívar 91 - Lisboa | 21 311 14 00 | infos@ifp-lisboa.com | www.ifp-lisboa.com

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Autocarros: 16/21/44/49/8/718/726/745

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